Petit test rapide d’un petit jeu indé tout mignon qui m’avait tapé dans l’oeil lors de sa démo de l’été dernier. Créer des petites histoires en quelques vignettes adorables, c’est ce que vous propose Storyteller.
Test a été réalisé sur PC sur un jeu acheté sur Steam
Présentation
Le concept du jeu est assez simple et peut se résumer comme suit : c’est un petit jeu de puzzle où vous devez construire à l’aide de lieux et personnages des petites histoires qui correspondent au titre.
Et puisque quelques dessins valent mieux d’un grand discours, l’exemple ici montre l’une des histoires de base avec laquelle on apprend les mécaniques du jeu.
Dans ce niveau-ci, pour arriver à « Voir le fantôme d’un amour », on commence par avoir Adam et Eve qui s’aiment, puis Eve pleurer sur la tombe d’Adam et dans la case suivante, Adam apparait désormais en fantôme.
Et hop une histoire de finie !
Facile, non ?
Le jeu est disponible depuis le 23 mars 2023 sur PC (Steam) et Switch.
Test
Le jeu n’est pas plus compliqué que ça, juste déplacer des personnages et des lieux afin de provoquer des interactions et faire avancer de petites intrigues. Et si au fil du jeu des petites mécaniques viennent s’ajouter, rien ne révolutionne le concept de base qui reste plaisant mais pourrait devenir répétitif.
L’emballage du jeu est lui très réussi. Que ça soit au niveau graphiques, des animations diverses des personnages, de la musique ou des petits bruitages, il n’y a rien à redire.
Dans ce qui est aussi un petit point fort du jeu, il y a le fait qu’il y parfois plus d’un moyen de finir certaines histoires. Comme la tragédie montrée dans le deuxième exemple qui peut se terminer de 2 manières différentes. Le jeu vous le dira parfois directement (en proposant un sous-titre par exemple et un second objectif) mais parfois c’est sans réelle incidence sur le jeu qu’il vous sera possible de modifier la fin ou un élément modificateur (par exemple, faire mourir Eve plutôt qu’Adam dans la première histoire est une variante sans incidence).
Mais le jeu possède un gros point faible (qui l’empêche de vraiment être répétitif) : sa durée de vie. En moins de 2 heures le jeu est bouclé et la rejouabilité se résume à chercher quelques Hauts-Faits ou à chercher des variantes à certaines histoires. Si on le prend comme un jeu apéro où l’on fait un ou deux tableaux et on passe à autre chose, le jeu peut durer quelques jours mais si on a envie de vite faire le suivant, il n’est pas compliqué de le terminer en une session.
En conclusion …
Ce qui sauve largement le jeu, c’est sa direction artistique (toutes les petites animations que peuvent faire les personnages par exemple) et son concept vraiment original mais les 2 heures grand maximum de durée de vie ont de quoi faire fuir pas mal de monde et je peux les comprendre.
Je ne regrette pas l’achat, j’ose espérer un jour voir arriver une mise à jour ou un mode permettant de créer de nouvelles histoires mais en l’état on arrive à la fin avec un goût de trop peu.
