Pas de « Découvrons un pilote » en 2 ans et puis « paf ! » en voilà 2 en quelques jours !
À nouveau, une nouveauté vraiment intéressante pour laquelle je n’aurai sans doute pas le temps de faire une vraie critique d’ici à la fin de l’année vu que la saison doit se terminer fin décembre.
Il s’agit cette fois d’une série qui a débarqué chez Apple TV et qui possède un concept vraiment sympa aussi … donc, je vous en parle…
Présentation
Pluribus (ou PLUR1BUS dans sa forme stylisée) est souvent mise en avant pour être la nouvelle série du créateur de Breaking Bad, série qui fait partie de celles auxquelles je n’ai pas accroché…
Ça tombe bien, on est ici sur un concept complètement différent.
On y suit Carol Sturka (Rhea Seehorn), écrivaine à succès d’une série de roman de fantasy mettant en scène une capitaine corsaire, dont la vie va complètement basculer le jour de la « Fusion », lorsqu’un virus extraterrestre va unir l’humanité en une conscience collective qui rend tout le monde heureux et pacifique.
Toute l’humanité ? Non, Carol n’y est pas sujette, tout comme une dizaine d’autres personnes sur Terre. Et pour elle, les choses ne peuvent pas rester comme ça.
La série est disponible sur Apple TV
Critique du pilote
La construction de l’épisode est assez remarquable.
On y suit tout d’abord des éléments étranges qui vont mettre en place la Fusion, depuis les communications spatiales mystérieuses qui semblent décrire une séquence d’ARN, jusqu’au laboratoire qui tente de recréer la séquence virale sans savoir ce qu’ils sont en train de créer.
Et puis on fait la connaissance de Carol qui termine la tournée promotionnelle de son dernier livre et rentre enfin chez elle à Albuquerque avec Helen (Miriam Shor), sa manager et compagne.
C’est lors d’une sortie ensemble que Carol remarque que les gens autour d’elle, y compris Helen, ont des convulsions et s’écroulent. Même constat lorsqu’elle arrive à l’hôpital jusqu’à ce que tout le monde semble se réveiller ensemble commence à parler à Carol, en chœur, comme s’ils la connaissaient.
Je n’irai pas plus loin dans la description (j’ai déjà raconté les éléments les plus importants) mais c’est vraiment une mise en place intelligente, qui pose des petits indices sur la suite des événements et qui réussit très vite à nous impliquer et à nous faire poser les mêmes questions que notre protagoniste.
On s’attache vite à Carol et je dois dire que le fait qu’elle soit du genre sarcastique et cynique contribue à mon appréciation du personnage.
Le pilote lance parfaitement la série, juste assez d’information pour nous placer dans la situation initiale et être prêts pour les prochains événements qui arriveront ensuite.
Et alors ? On continue ou pas ?
Oui oui, on continue !
Il n’est pas simple de réussir à bien mélanger une comédie basée sur l’humour noir, avec une intrigue dramatique, une ambiance de thriller psychologique avec une dose de science-fiction, mais c’est le cas ici.
L’intrigue prend du volume au fil des épisodes, entre choses plus banales de la vie et découvertes importantes et on se demande jusqu’où l’histoire nous mènera. 2 saisons ayant été directement commandées, on sait non seulement qu’on aura droit à un retour de la série certainement en 2026 mais on sait surtout qu’on ne risque pas d’avoir la conclusion de l’histoire tout de suite.
Espérons juste qu’ils ne tombent pas dans la faille de la saison de trop et des mystères inexpliqués…

