Découvrons un pilote : The Chair Company

Je prends rarement le temps de vous faire un « Découvrons un pilote », attendant parfois une fin de saison avant de vous conseiller une série, mais je suis tombé dans un terrier de lapin comme diraient les anglophones en ayant découvert plus ou moins par hasard la nouvelle petite série de chez HBO : The Chair Company.

Et il fallait que je vous en parle…

Présentation

The Chair Company se présente de manière assez bizarre comme étant à la fois une comédie, un peu cringe, mais également un thriller.

Ron Trosper (Tim Robinson) mène une assez belle vie. Sa vie personnelle est assez épanouie, entouré de sa femme Barb (Lake Bell), de son fils Seth (Will Price), jeune basketteur prometteur, et de sa fille aînée Natalie (Sophia Lillis) qui a quitté le nid familial et s’apprête à épouser sa compagne. Et côté professionnel, il est la tête d’un énorme projet pour son entreprise : la construction d’un nouveau grand centre commercial.

Mais alors qu’il vient de présenter le projet dans une grande réunion d’entreprise, Ron s’assied et sa chaise s’effondre sur scène. Énervé par ce qu’il prend comme une humiliation, il essaie de contacter le service après-vente de la marque, Tecca, mais se heurte à un mur lorsqu’il se rend compte qu’il semble impossible de trouver la moindre information concrète sur l’entreprise.

Commence alors l’enquête de Ron qui veut découvrir tout ce qui se cache derrière Tecca et leur mobilier de bureau.

La série est disponible sur HBO Max

Critique du pilote (et mini-spoilers de la fin de l’épisode)

Bon, le pitch est un peu étrange et je suis vraiment tombé sur la série juste parce que j’ai vu passer un message qui la comparait à un épisode que j’adore dans « Community » (j’en parle plus bas) ce qui m’a rendu curieux.

On rentre assez vite dans l’histoire et dans le quotidien de ce personnage à la fois banal mais qui semble toujours au bord de la rupture.

Je ne connaissais pas Tim Robinson avant de découvrir la série et je lui ai trouvé au tout début un petit air de « Alan Tudyk en moins bien ». Il a un jeu assez exubérant et très expressif et je suis persuadé que pour certains, il ne sera pas possible d’accrocher à la série juste à cause de cet espère de surjeu et du rythme assez en dents de scie que ça peut apporter à la série.

Le pilote réussit à poser les bases de ce qui suivra dans les épisodes suivants : un Ron assez vite paranoïaque qui va chercher la moindre piste pour en savoir plus, sans savoir réellement à quoi ça va le mener mais qui va petit à petit impacter sa vie privée et professionnelle, directement ou indirectement.

En cliquant ici, vous accédez à la partie SPOILERS qui parle de la fin de l'épisode

Après plusieurs essais, Ron finit par tomber sur l’adresse de la maison mère de Tecca, mais il n’arrive que un entrepôt vide où se trouvent juste un vieux photocopieur et une énorme boule rouge. Il s’enfuit quand il entend du bruit mais se rend compte qu’il n’a pas beaucoup avancé et envisage de laisser tomber son enquête.

En fin de journée, alors qu’il quitte son travail et se dirige vers sa voiture, il remarque qu’il est suivi par un homme qui l’agresse avec une barre de fer en lui disant d’arrêter d’enquêter sur Tecca. L’homme s’enfuit mais Ron a réussi à lui arracher sa chemise … un nouvel indice pour son enquête.

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Ça a été comparé, avec raison selon moi, à l’épisode « Conspiracy Theories and Interior Design » de la comédie « Community », où un personnage, qui s’est inventé un cours fictif pour avoir des points facilement, se retrouve dans une boucle de conspirations quand quelqu’un se fait passer pour le professeur imaginaire qu’il a créé de toutes pièces. Mais certaines parties me font aussi penser à l’épisode « Competitive Ecology » de la même série où un personnage secondaire mène une enquête tout au long de l’épisode sur un mystère inexistant mais pour lequel il imagine des liens, des preuves et des répercutions qui n’ont en fait rien à voir.

Je ne sais pas du tout si la série ici mènera vers quelque chose de plus profond ou si elle se dirige vers « tout se passe dans sa tête », mais je doute que ça soit cette dernière solution qui soit la conclusion.

Et alors ? On continue ou pas ?

Alors … oui je continue. Je suis tombé dedans et j’attends maintenant avec impatience les 2 derniers épisodes.

Je reconnais que la série a ses défauts et qu’en particulier il faut réussir à supporter le surjeu parfois excessif de Tim Robinson, mais j’aime beaucoup comment ce mystère semble s’épaissir et je me demande vraiment ce qu’ils vont trouver pour conclure la saison … d’autant qu’une seconde vient d’être annoncée.

J’espère avoir réussi à vous rendre un peu curieux…

Bande-annonce (Malheureusement uniquement en anglais pour le moment)

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