C’est actuellement le plus grand salon dédié au jeu vidéo au monde, organisé en présentiel pour la 15ème fois en 17 ans au Köln Messe de Cologne et auquel je me suis rendu pour la 14ème fois, n’ayant raté que l’édition 2013.
Cette année encore, il y avait 5 énormes halls remplis de jeux présentés ou à tester, remplis par des dizaines de milliers de visiteurs quotidiens mais aussi des espaces famille, jeux rétros, vendeurs de goodies, événements, etc. On parle tout de même de plus de 230.000 m² utilisés au fil de la semaine !
Voici donc mon « petit » retour annuel de mes 3 jours sur place et que j’ai pu voir … mais surtout essayer.
Retour rapide sur le salon en général
La fréquentation du salon est encore en hausse cette année avec 357.000 visiteurs (record post-covid et on s’approche des 373.000 visiteurs de 2019). Mais cette année, ce sont les exposants qui ont battu un record en étant 1.568 à être présents sur le salon.
Le souci de ce genre d’affluence est qu’il y a désormais de plus en plus de jeux qui sont génèrent des files d’attente qui dépassent les 3 ou 4 heures, là où ces cas étaient exceptionnels dans le passé.
Attendre, parfois longtemps, pour avoir un petit aperçu d’un jeu fait partie de « l’expérience gamescom » (et de ce type de salon en général) mais cette année, on a atteint une situation où nombres de files étaient fermées par les responsables pour ne pas qu’elles soient encore plus longues et commencent à générer des soucis de circulation et de sécurité dans toute la zone. Et il est parfois surprenant de voir que l’attention autour d’un jeu n’a pas été suffisamment anticipée alors que ce sont des jeux très attendus comme pour Resident Evil Requiem mais on pense surtout à Hollow Knight Silksong qui a causé bien des sueurs chez Microsoft et Nintendo.
C’est un point sur lequel l’organisation doit travailler pour l’avenir, car s’il n’y a sans doute pas de solution magique, je ne doute pas que certains exposants voudront trouver un moyen de se simplifier la vie. Files d’attente virtuelles (comme mise en place par Nintendo finalement pour Silksong) ? Plus de bornes disponibles si l’éditeur peut se le permettre ? Des démos moins longues dans certains cas ? Ce ne sont que quelques pistes plausibles pour améliorer une situation qui ne sera jamais parfaite mais qui doit trouver un meilleur équilibre que celui de cette année.
Cette année encore, certains stands étaient vraiment spectaculaires, vous pourrez le découvrir dans la galerie en fin d’article. Et d’ailleurs, encore un grand merci à Céline, ma photographe de l’extrême, qui a encore bravé des halls surpeuplés pour faire ces magnifiques clichés.
Comme en 2024, j’ai pu y consacrer 2 jours et demi, en commençant par une demi-journée lors de la journée « Presse » du mercredi, plus calme, et puis le jeudi et le vendredi.
Mais passons aux choses sérieuses, et non pas les mythiques currywursts, mais plutôt les 21 jeux que j’ai pu approcher lors de ce salon, dans l’ordre alphabétique.
Les jeux de cette gamescom 2025
Borderlands 4
Le premier dans l’ordre alphabétique est également celui par lequel j’ai débuté lors de mon premier jour : Borderlands 4.
La démo nous mettait directement dans une mission dans une Arche, avec un personnage niveau 20 choisi parmi 4 classes, et l’on avait une vingtaine de minutes pour tirer sur tout ce qui bougeait et essayer d’aller au bout.
Visuellement, c’est très propre, le passage sur un nouveau moteur est réussi tout en gardant une continuité dans la direction artistique si typique de la série. C’est toujours un petit peu le bordel à l’écran lorsqu’on se fait tirer dessus de partout mais ce n’est pas illisible non plus.
Mais ce qui plaît souvent dans Borderlands, c’est le côté humour, l’exploration et le loot des armes. Malheureusement, ce sont des choses qui étaient plutôt absentes de cette démo, en dehors de quelques envolées de notre personnage.
Point d’exploration dans cette suite d’arènes et s’il y avait du loot, il n’avait pas l’air intéressant par rapport au matériel que possédait notre personnage et puis dans une démo en temps limité, on n’a pas trop le temps de comparer des stats pendant des heures.
Ça restera à éclaircir dans le jeu final, tout comme les nouveaux mécanismes de personnalisation des armes, que je n’ai pas vu du tout.
Point négatif pour moi, la démo était uniquement à la manette et pour un FPS de ce genre, je reste plutôt dans la team « clavier-souris ».
J’attends d’en savoir plus sur le jeu complet mais en ayant beaucoup aimé les 2 premiers volets (et la « pre-sequel »), le 3ème m’étant tombé des mains, je risque fortement de l’essayer et de vous en parler ne fus-ce qu’un peu, après tout, il arrive dans environ 2 semaines.
Vidéo et/ou liens : La page Steam du jeu avec vidéos et captures
Le jeu sortira le 12 septembre 2025 sur PC, PlayStation 5 et XBox Series X|S. Il sortira également sur Nintendo Switch 2 le 3 octobre 2025.
Dead as Disco
Présenté dans la zone indé, « Dead as Disco » est un jeu qui m’avait déjà tapé dans l’œil lorsque je l’avais vu dans un trailer (pendant le Summer Game Fest je pense).
Le concept est simple, on mélange du jeu de combat et du jeu de rythme. Dans des arènes diverses (ou unique dans le cas de la démo), vous affrontez des adversaires à coups de poings et pieds en devant esquiver certaines attaques et en parer d’autres, au bon moment.
Et ce bon moment dépend de la musique en train de passer car les attaques de vos ennemis suivent toujours le rythme de la musique et de la même manière vos attaques suivent le rythme aussi.
C’est assez chouette même si je n’ai pas su y jouer très longtemps mais je pense pouvoir me faire une meilleure idée prochainement.
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Le jeu n’a pas encore de date et n’est pour le moment annoncé que sur PC, mais ça devrait changer.
Esoteric Ebbe
On change complètement de style avec un jeu de rôles, à la « Disco Elysium« , où l’on incarne un Clerc chargé de mener l’enquête sur l’explosion d’un magasin de thé, quelques jours avant les premières élections de la ville.
Accompagné de notre acolyte gobelin, c’est à nous de découvrir ce qu’il s’est passé.
C’est un jeu très bavard, qui n’est prévu qu’en anglais, ce qui est déjà un point négatif pour beaucoup de monde.
Son style visuel est pas mal, sans être exceptionnel et sur cette courte démo d’un quart d’heure, on peut déjà voir que le jeu veut surtout se baser sur son humour dans certains échanges et interactions.
Je ne sais pas encore si j’aurai du temps à y consacrer quand il sortira, mais j’ai apprécié la démo.
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Le jeu sortira « quand il sera fini » sur PC.
Hirogami
Une très belle surprise indé encore une fois avec ce Hirogami.
Un jeu de plate-formes action avec une petite dose de puzzle où l’on incarne « Hiro », un maître de l’art du pliage, dans un monde tout en origamis.
On peut combattre des créatures, débloquer différentes formes, le tout dans une ambiance très cosy avec une musique plutôt relaxante.
La démo durait une dizaine de minutes et nous proposait de faire le premier niveau et je dois dire que j’ai assez apprécié, je risque d’y jeter un œil … mais peut-être pas dès sa sortie.
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Le jeu sort le 3 septembre 2025 sur PC et PlayStation 5
Hollow Knight : Silksong
C’est avec lui que j’ai pu conclure en fanfare cette gamescom 2025. L’attente autour du jeu et sa popularité se sont vus tout au long du salon, avec les stands de Microsoft et Nintendo qui ont dû s’adapter face à la forte demande mais aussi avec la liesse qui s’est emparé des files d’attente le jeudi, lors du stream d’annonce de la date de sortie avec une explosion de joie dans les halls.
Pour celles et ceux qui ne sont pas au courant, Silksong était à la base un contenu additionnel pour l’excellent Hollow Knight, jeu d’exploration-action-aventure-plate-formes « à la Metroïd » et est en développement depuis plus de 6 ans par la Team Cherry qui a décidé d’agrandir le périmètre du jeu et d’en faire un jeu complet.
Il se place canoniquement après les événements du premier jeu, mais ne devrait pas nécessiter de l’avoir fait.
On garde le même type de jeu mais ici, on change de personnage principal puisque nous incarnerons désormais Hornet que nous avions déjà croisé et affronté avant qu’elle devienne une alliée.
La démo nous proposait un quart d’heure de jeu dans 2 niveaux.
Le premier était un biome mi forêt mi caverne qui se terminait par un petit boss, sans doute dans le début du jeu. Très bien pour revoir les bases, il ajoutait aussi une part de mystère avec des moments où notre héroïne semblait être en proie à des pertes de connaissance.
Le second biome était plus court mais nous proposait d’être plus loin dans le jeu, avec quelques capacités en plus comme un sprint et se terminait par un combat de boss plutôt costaud que je n’ai pas eu le temps de conclure.
Si la base du jeu semble fort proche du premier volet, on a tout de même un personnage bien plus mobile et je sens bien qu’aux environs du 4 septembre, j’aurai le jeu installé quelque part…
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Le jeu sortira le 4 septembre 2025 sur PC, Nintendo Switch, Nintendo Switch 2, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Series X|S.
Lego Batman : Legacy of the Dark Knight
Fraichement annoncé lors de l’Opening Night Live de la gamescom, TTGames nous propose son nouveau jeu Lego en nous permettant cette fois d’incarner le Chevalier Noir.
Le but semble être de retracer toute l’histoire de Batman au travers de ses adaptations cinématographiques (et télévisuelles ?) via des moments forts comme l’entraînement avec Ra’s al Ghul de « Batman Begins » ou encore la poursuite avec le Pingouin du « The Batman » de 2021.
La démo nous laissait essayer une version pre-alpha pendant une dizaine de minutes et c’était une expérience vraiment sympa. Plongé dans un mini monde ouvert, on incarnait Batman et devions arrêter quelques crimes avec des combats qui avaient un petit air des jeux « Batman Arkham » avec esquives et contres.
Les jeux Lego m’ont rarement attiré ces derniers temps, très répétitifs et vite ennuyeux, mais peut-être que celui-ci fera exception ? En tout cas la démo m’a rendu curieux.
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Le jeu n’a pas encore de date de sortie annoncée mais devrait sortir sur PC, Nintendo Switch 2, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
Metal Gear Solid Δ : Snake Eater
Metal Gear fait partie de mes franchises de cœur depuis 1998 et ma découverte du premier Metal Gear Solid sur PlayStation. Après divers volets qui ont créé un univers plus que complexe, c’est un remake du troisième volet (le premier chronologiquement) qui doit sortir prochainement.
On pourra revivre les aventures de Naked Snake, pris dans les tourments de la guerre froide en 1964 mais surtout pris dans les premiers engrenages qui vont mêler à la complexe histoire de la franchise.
On n’est pas ici dans un remake comme la Bloober Team a pu le faire pour Silent Hill 2 qui avait modernisé le jeu de base, on est ici bien plus proche d’un copier-coller amélioré de la version de 2004. Certains contrôles ont été modernisés, certains menus également, et ces deux points améliorent l’expérience de jeu mais dans l’ensemble, on retrouve le jeu de l’époque. On retrouve même surtout le « Metal Gear Solid 3: Subsistence » de 2005, version améliorée avec la caméra contrôlée par le joueur.
La démo nous laissait découvrir le tout début du jeu, pendant 25 minutes. Ceux qui connaissent le jeu original le savent : le début de Snake Eater est très bavard, entre cut-scenes et conversations en Codec, on peut très bien ne presque pas toucher à la manette pendant cette première demi-heure. En sautant les cinématiques et dialogues, on pouvait par contre aller au bout de la « Virtuous Mission » d’introduction.
J’adore la franchise et Snake Eater est un volet vraiment intéressant mais je pense que j’attendrai une période plus creuse (et sans doute une promo) avant de me relancer dans les aventures de Snake.
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Le jeu sortira ce 28 août 2025 sur PC, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
Monsters are Coming! Rock & Road
Quand une recette marche, on voir arriver des tas et des tas de copies. Le succès de Vampire Survivor en 2022 a lancé toute une vague de jeux essayant de reproduire la formule avec parfois leur propre twist.
C’est le cas ici mais c’est un twist un peu original. Dans un monde type médiéval, on contrôle un personnage qui attaque automatiquement devant lui à intervalles régulier. La différence c’est qu’ici il n’y a pas de compteur de temps ou de grande zone à explorer, non, notre but est de défendre une cité mobile, qui descend sans arrêt vers le bas de l’écran tandis que des monstres avancent vers elle, de plus en plus nombreux et plus gros.
Lorsqu’on passe des niveaux, on ajoute des bâtiments à la cité, certains offensifs (explosions, gel, flèches, …), d’autres apportant d’autres bonus. Il faudra donc toujours rester près de la ville pour la défendre mais il faudra également parfois détruire ce qui se trouve sur le chemin pour que la ville puisse progresser ou encore aller chercher des ressources sur le côté.
Car dans ces ressources, il y a également des coffres qui améliorent les attaques de notre personnage.
À intervalles réguliers, un espace de « pause » nous est proposé, permettant d’aller chercher des ressources, d’obtenir une nouvelle arme pour notre héros ou d’acheter des bâtiments avant de repartir vers la zone suivante.
C’est un twist amusant et j’ai bien aimé cette découverte.
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Le jeu est prévu pour « bientôt » sur PC.
Mortal Kombat Legacy Kollection
Ce jeu vise principalement une cible plutôt évidente : les trentenaires et quarantenaires qui ont connu le début de la franchise Mortal Kombat et qui ont envie de s’y replonger.
Cette « kollection » se vaut vraiment exhaustive en proposant les différentes versions des Mortal Kombat de 1 à 4 ainsi que les spin-offs de l’époque et les versions Game Boy Advance d’autres jeux, en y ajoutant du multijoueur en ligne mais aussi des interviews et autres bonus. Du pain béni pour les fans.
On a pu faire quelques combats sur Mortal Kombat 1 (en version arcade à priori) et Mortal Kombat Trilogy (en version PlayStation).
Les défauts de l’époque sont encore plus visibles (rigidité des personnages, …) et jouer en étant collé à un écran bien trop grand ne faisait qu’accentuer l’âge des graphismes mais malgré tout, les sensations sont là et l’aspect « musée » du jeu est certainement le plus intéressant.
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Le jeu devrait sortir en 2025 sur PC, Nintendo Switch, Nintendo Switch 2, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Series X|S.
Ninja Gaiden 4
Je suis pas mal passé à côté de la franchise à part quelques souvenirs, douloureux, du premier volet sur NES à l’époque.
Ce 4ème volet de la franchise « rebootée » en 2004 m’a tout de même rendu curieux sur les trailers que j’ai pu voir et j’ai donc été essayer la démo.
On nous proposait un niveau d’introduction d’environ 15 minutes qui nous faisait prendre en main le nouveau héros Yakumo et où l’on apprend très vite les déplacements de base avant de se frotter à quelques combats pour s’échauffer. La démo se concluait sur un combat de boss qui nous apprenait les divers types de parades et esquives dans un combat déjà bien plus relevé.
Le jeu est vraiment beau avec son univers assez futuriste, les contrôles répondent bien, pour les amateurs de « jeu de ninja » à la difficulté relevée, ça pourrait être un bon choix … mais le jeu suivant aussi…
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Le jeu sortira le 21 octobre 2025 sur PC, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
Onimusha: Way of the Sword
On n’est clairement pas dans le même univers que le jeu précédent, ici on est dans un Japon féodal et avec des créatures mystiques, mais on est encore dans un « jeu de ninja difficile ».
Au niveau du style de jeu, on est moins bondissant qu’un Ninja Gaiden, se rapprochant un peu plus d’un Sekiro, avec un système de parades parfaites.
Le jeu est vraiment beau, les combats sont chouettes, la démo nous plaçait dans un niveau introductif avec un boss à la fin qui nous permettait de bien apprendre les bases du jeu.
C’est clairement un jeu qui me rend plus curieux que ce que j’imaginais à la base et je risque de suivre un peu ce qu’il se passe avec lui.
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Le jeu devrait sortir en 2026 sur PC, Nintendo Switch, Nintendo Switch 2, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Series X|S.
Pragmata
Ça pourrait presque mon petit coup de cœur surprise du salon.
Encore un jeu d’action-aventure mais cette fois-ci nous sommes dans une base spatiale lunaire et nous contrôlons un duo de personnages.
Hugh est une espèce d’astronaute qui va rencontrer une androïde à l’apparence de petite fille : Diana. Elle va se percher sur son épaule car Hugh aura besoin de ses capacités pour avancer dans la station. En effet, Diana peut se connecter à différents systèmes, principalement pour faire du hacking.
Et c’est là qu’arrive la principale caractéristique du jeu : son système de combat. Hugh peut tirer sur les ennemis, esquiver leurs attaques et utiliser plusieurs armes. Mais très souvent, il ne fera pas beaucoup de dégâts à cause de leur bouclier. Mais Diana peut hacker ce bouclier via un « mini jeu de puzzle » qu’il faut résoudre en temps réel tout en combattant.
C’est assez original et ça demande de réfléchir à plusieurs choix à la fois, c’est vraiment une chouette sensation.
De ce que j’ai pu voir, le jeu n’est pas exempt de défauts : Hugh est un peu pataud dans ses déplacements et il faut espérer que les combats ne soient pas trop répétitifs mais je serai certainement là à sa sortie.
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Le jeu est prévu pour 2026 sur PC PlayStation 5 et XBox Series X|S.
Reanimal
C’est le nouveau jeu des créateurs de « Little Nightmares » qui n’ont plus la licence qu’ils avaient créée et qui ont donc décider de lancer un nouveau jeu, qui a pas mal de points communs avec leur ancienne franchise.
Un univers sombre et sale, des créatures bizarres et des personnages enfantins perdus dans ce monde bizarre. C’est très ressemblant.
Le jeu nous fait suivre un duo de personnages et nous avons pu faire la démo en co-op ensemble. Je ne sais pas exactement comment se joue la version solo mais j’imagine qu’on peut passer d’un personnage à l’autre.
L’ambiance est assez oppressante et on doit coopérer sur de petites énigmes à base de courte-échelle, de leviers ou d’objets à se transmettre pour essayer d’avancer et d’en savoir plus sur le monde où l’on se trouve.
La démo était sympa mais elle avait le défaut de nous plonger sans aucun repère narratif, ce qui fait qu’on ne sait pas trop ce qu’on cherche, ni ce qu’on fuit éventuellement. À voir à sa sortie…
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Le jeu sortira début 2026 sur PC, Nintendo Switch 2, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
Serial World
Petite découverte dans la zone des jeux indés, Serial World est un étrange mélange entre un deckbuilding roguelike avec des créatures « à la Pokémon« .
J’ai pu y jouer une petite dizaine de minutes dans la zone indé, c’est sympatoche mais je ne vais pas m’y attarder, la démo nous faisait surtout enchaîner des combats que j’ai vite trouvé répétitifs.
Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, encore moins en condition salon comme ça, … voilà, j’ai testé…
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Le jeu sortira en 2026, à minima sur PC.
Silent Hill f
Même en étant de la « Team Flipette », j’ai toujours bien aimé l’univers général des Silent Hill et cette version « à la japonaise » me rend curieux.
Pas de chance, rien de jouable à la gamescom (mais je le savais avant d’aller voir le stand) mais surtout rien de bien neuf à voir. C’était une présentation vidéo « immersive » (autrement dit, on avait parfois des lumières qui clignotaient autour de nous) qui finalement ne nous montrait pas grand chose du jeu à part son côté horrifique.
Il faudra se tourner vers les articles de ceux qui ont pu le tester du côté non-public pour en savoir plus mais je reste toujours intrigué par ce projet, même si actuellement, j’ai du mal à voir un lien avec le reste de la franchise…
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Le jeu sortira le 20 septembre 2025 sur PC, PlayStation 5, et XBox Series X|S.
Sonic Racing CrossWorlds
Comme souvent, Sonic arrive avec un jeu de course pour essayer de venir chatouiller le succès de Mario Kart.
Le concept de celui-ci ? On reprend les véhicules « modulables » de l’opus précédent (à la fois voiture, bateau, avion, …) mais on y ajoute du « multivers ».
C’est à dire ? On y ajoute des personnages venant d’autres franchises (de Sega ou non) comme Joker de Persona 5, Pac-Man, Bob l’Éponge ou encore Hatsune Miku. L’autre côté « multivers », c’est le fait que lors de chaque course, le tour « du milieu » se déroulera sur un autre circuit, venant d’une « autre dimension ».
On a pu faire un Grand Prix de 3 courses dans cette démo et si le jeu est plaisant visuellement et apporte tout de même une dose de fun, on est à mon avis bien en dessous de la maîtrise d’un Mario Kart. La sensation de vitesse n’était clairement pas là en étant à fond dans les lignes droites et les drifts ont vraiment un effet savonnette qui n’aide pas à avoir de bonnes sensations.
Les items d’attaque et de défense ne sont quant à eux pas toujours clairs, mais soyons honnêtes, c’est le cas aussi dans Mario Kart quand on ne connait pas le jeu.
En bref, s’il n’a pas l’air d’une mauvaise expérience, je ne suis pas sûr qu’il doit dans les jeux auxquels je consacrerai du temps.
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Le jeu sortira le 25 septembre 2025 sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, XBox One et XBox Series X|S et plus tard dans l’année sur Nintendo Switch 2
Super Meat Boy 3D
En 2010, un petit jeu de plates-formes en pixel art allait faire du bruit : Super Meat Boy. Des niveaux rapides et complexes, une prise en main qui demande de l’entraînement mais qui répond aux petits oignons avec un design à la fois mignon et gore avec notre héros qui est un petit carré de viande qui explose en grosse tache de sang à chaque échec.
Après une suite (Super Meat Boy Forever) accueillie tièdement en 2020, la franchise nous reviendra en 2026 avec cette fois, un passage à la 3D.
Les premiers niveaux qui nous sont présentés ont un petit côté « Mario » sur certains designs mais avec le twist « un peu dégeu » de Super Meat Boy. Ça reste assez joli à voir (en Unreal Engine 5) si on aime ce style un peu sanglant tout en étant mignon. On n’est pas non plus sur une qualité graphique exceptionnelle car ce n’est pas le but d’un Super Meat Boy.
Non, ici, on veut traverser des niveaux le plus vite possible pour aller sauver une nouvelle fois notre Bandage Girl des griffes du Dr. Fetus.
Notre héros peut toujours courir, sauter, se diriger un peu dans les airs mais il peut aussi désormais courir sur les murs ou encore donner des coups en l’air pour prolonger son saut. La maniabilité n’est pas toujours des plus précises mais difficile dans une démo de savoir si ça vient d’un jeu perfectible ou juste d’un manque d’habitude de certains contrôles.
Toujours est-il que la démo est amusante, même si 10 minutes, c’est court et que je risque de lui donner sa chance quand il sortira.
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Le jeu sortira durant le premier trimestre 2026 sur PC, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
The Lonesome Guild
Un sympathique action-RPG de chez Don’t Nod qui nous propose de suivre une équipe composée de petits animaux tout mignons et un fantôme amnésique.
La démo proposée durait une petite vingtaine de minutes qui nous permettaient de découvrir le jeu depuis son introduction jusqu’à un premier petit boss. Le système de combat est simple au début du jeu avec la possibilité de passer d’un personnage à l’autre, d’attaquer, d’esquiver et de faire une attaque plus puissante avec un cooldown.
L’univers est vraiment mignon et ça donne envie d’en savoir plus sur l’histoire et sur la menace qui plane sur ce monde et nos personnages.
Affaire à suivre sans doute …
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Le jeu devrait sortir cet automne (d’ici quelques semaines d’après la représentante sur le stand) sur PC, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
There are no Ghosts at the Grand
Un bien étrange projet.
Nous incarnons un personnage qui hérite d’un hôtel délabré et qui désire le remettre à neuf, au grand dam de certains responsables de la petite bourgade.
Accompagné d’une « IA » chargée de nous épauler, nous allons donc détapisser, repeindre les murs et reconstruire cet hôtel. Une espèce de « Power Wash Simulator » ? En apparence un peu mais le jeu nous emmène vite dans un côté narratif, nous montrant que nos outils sont capables de faire plusieurs choses.
Le jeu devrait aussi avoir un côté « aventures nocturnes » avec de la chasse aux fantômes mais il ne nous a pas été possible de le voir dans notre séance d’essai qui a duré moins de 10 minutes et qui a été interrompue juste quand le jeu allait nous montrer une phase différente. Dommage.
Intrigué tout de même par le concept mais aussi par le fait qu’une partie de ses dialogues semble être en mode « comédie musicale » avec un fond de musique jazz (dans ce que j’ai vu). À voir …
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Le jeu n’a pas encore de date de sortie mais est annoncé sur PC et XBox Series X|S.
Towa and the Guardians of the Sacred Tree
On sent assez vite d’où Towa tire son inspiration. Un rogue-lite en arènes où on l’on doit choisir entre 2 sorties avec chacune son type de récompense et où l’on doit pas mal esquiver, on sent qu’il y a du Hadès là-derrière.
Mais on n’est pas ici dans la mythologie grecque, plutôt dans un monde mystique aux inspirations asiatiques.
On doit choisir un duo de personnages (parmi 8), l’un dont on utilisera les capacités physiques et ses armes tandis que l’autre nous appuiera avec sa magie.
Dans ce que j’ai pu voir, le jeu manque de rythme et de pêche. Il manque sans doute dans cette démo d’une introduction pour nous expliquer les tenants et aboutissants du système de jeu en duo mais du peu que j’ai vu, je ne pense pas y retourner…
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Le jeu sortira le 19 septembre 2025 sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
UNBEATABLE
Dernier jeu de cet article, UNBEATABLE est un chouette jeu de rythme qui possède vraiment un univers visuel assez joli.
Le jeu peut être décomposé en 2 « phases ».
Un mode plus arcade, où l’on choisit une chanson et on doit réagir sur le bon rythme. Un bouton pour les attaques « du haut », un bouton pour les attaques « du bas » et voilà, on a fait le tour des commandes.
Les « ennemis » arrivent de la droite ou de la gauche, ça varie au fil de la chanson, et il faut appuyer (ou maintenir) le bon bouton au bon moment.
Et comme dans pas mal de jeux de ce genre, avec la difficulté qui augmente on ajoute plus d’ennemis et des ennemis au comportement qui demanderont d’être touchés 2 fois ou autre. Rien d’exceptionnel niveau gameplay mais avec la touche visuelle et musicale, ça passe plutôt bien.
Le second mode est un mode histoire qui se déroule dans un monde fictif où la musique a été interdite et où une agence fasciste connue sous le nom de H.A.R.M. applique des lois interdisant la musique à la suite d’une catastrophe non précisée.
Notre héroïne (Décibelle en VF, Beat en VO) est une chanteuse mystérieuse dont on ne sait pas grand-chose, qui passe son temps à imaginer de nouvelles chansons pour le groupe et à se battre contre les policiers occasionnels dans des niveaux musicaux.
Ce mode manque de rythme pour moi actuellement, les dialogues sont très longs pour ne pas dire grand chose. Enfin, longs en durée mais toujours à base de 2/3 phrases dans des phylactères, ce qui donnerait pas mal de rythme avec une voix mais qui casse plutôt le rythme à la lecture. C’est vite contraignant et on ne sait pas toujours trop ce qu’on doit faire … à découvrir plus en profondeur dans le jeu final sans doute.
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Le jeu sortira le 6 novembre 2025 sur PC, PlayStation 5 et XBox Series X|S.
Mais tu n’as pas testé tel et tel truc !
Même en y passant 2 jours et demi épuisants, le salon a encore en réserve un énorme nombre de jeux qu’on ne peut pas essayer ou qu’on choisit d’écarter. Je vous en parle en quelques mots pour certains d’entre eux :
- Cronos: The New Dawn : Ce survival-horror me rendait pas mal curieux mais je n’ai pas su aller le tester. Il sort le 5 septembre, on verra ce qu’il en est.
- Little Nightmares 3 : L’an dernier j’avais testé celui-ci à la place de Reanimal, cette année, c’est l’inverse ! Mais ce troisième volet, par Supermassive Games, arrive en octobre et il y a des chances que je vous en parle
- Metroid Prime 4: Beyond : Il était dans ma liste des jeux à faire, mais je suis à chaque fois tombé sur une file qui soit était au panneau des 3 heures d’attente ou était temporairement fermée. J’aurais pu m’y lancer le mercredi mais j’ai préféré la file plus courte de Pragmata J’espère avoir l’occasion d’en voir plus d’ici sa sortie toujours prévue pour cette année.
- Resident Evil Requiem : Un peu comme Silent Hill, c’est une franchise dont j’aime l’ambiance et l’univers mais dont je ne fais que rarement les jeux pour cause de « Team Flipette ». J’avais tout de même envie d’essayer ce neuvième volet mais le succès et l’attente autour du jeu ont eu raison de moi avec des files immenses chaque jour qui ont dépassé les 5 heures d’attente à un moment avant que Capcom ne réorganise un peu sa liste d’attente.
Plus que 363 dodos avant l’édition 2026 !
Petite galerie de photos diverses de cette édition
Encore merci à Céline pour la majorité de ces photos (les plus réussies), les autres sont de moi.
