Si l’on pensait que l’univers de John Wick était terminé après sa quadrilogie cinématographique et sa série préquelle sur la jeunesse de Winston Scott, l’engouement envers le personnage et l’univers a poussé les producteurs à étendre la franchise (avec sans doute un peu l’amour de l’argent).
Et avant une préquelle animée sur John lui-même, un cinquième volet (qui interroge au vu de la conclusion du 4ème) et un spin-off sur le personnage d’assassin aveugle incarné par Donnie Yen, on retrouve cette année l’univers riche de la franchise avec Ballerina, premier spin-off au cinéma, qui met en avant un personnage aperçu lors d’une petite scène dans le troisième volet.
Une bonne idée ?
Présentation
Lorsqu’elle est encore enfant, Eve Macaro (Ana de Armas) a été sauvée d’une secte par son père. Mais il est malheureusement retrouvé plus tard et perdra la vie en permettant à sa fille de s’enfuir. Elle croise alors le chemin de Winston Scott (Ian McShane), directeur de l’Hôtel Continental de New-York, qui la confiera au clan de la Ruska Roma après un entretien entre la jeune fille et la Directrice (Anjelica Huston) de l’organisation.
Pendant les 12 années qui suivirent, Eve s’est entraînée à la fois en tant que ballerine dans la troupe de la Ruska Roma mais surtout à son futur rôle d’assassin/garde du corps. Après la réussite de son premier vrai examen, Eve se voit confier ses premières missions et elle tombe sur un homme portant la même marque que ceux qui ont tué son père.
Elle décide alors d’enquêter sur ce groupe pour découvrir qui a tué son père et pouvoir enfin se venger.
Le film est sorti au cinéma le 5 juin 2025
Critique
Il y avait une certaine attente autour du film. Si les derniers volets avaient été moins bien reçus, la franchise John Wick reste tout de même quelque chose de populaire et si Ana de Armas avait déjà pu montrer son talent en combat chorégraphiés dans No Time to Die, le dernier James Bond en date, il allait y avoir une dose de pression en plus en étant le personnage central et en devant être à la hauteur des joutes martiales des précédents volets.
Et dans l’ensemble, j’ai trouvé ça plutôt réussi.
Ana de Armas est vraiment convaincante, autant dans ses scènes d’action qu’en dehors. On s’attache au personnage assez vite et on suit avec elle le fil de son histoire. On sent le travail qu’il y a eu derrière les combats qui ne sont pas juste une redite des affrontements de John Wick parce qu’on a aussi ici beaucoup de plus de moment avec des affrontements physiques et des cascades et pas uniquement des fusillades, même si ces dernières sont légion aussi.
Elle porte le film sur ses épaules et elle y arrive plutôt bien. Dommage tout de même que certains seconds rôles soient finalement assez peu présents, on pense par exemple à Norman Reedus. Ainsi qu’une pensée à Lance Reddick dont c’est la toute dernière apparition, étant décédé en 2023.
L’intrigue se passant entre les volets 3 et 4 de la franchise John Wick, on a la chance d’aussi croiser le personnage éponyme (toujours incarné par Keanu Reeves). Le fait de le voir en personnage secondaire est aussi une belle manière de le mettre « en avant » quand on voit son aura quand on parle de lui mais aussi lorsqu’on peut le voir en action.
L’histoire se permet parfois des facilités tout de même, offrant des raccourcis ou des coïncidences mais sans être dans l’excès, ça reste classique dans ce style de film.
La musique se laisse écouter, elle accompagne l’action quand il le faut, rien d’exceptionnel non plus mais rien qui ne fasse tache.
Conclusion
Ce n’est pas un indispensable et il ne révolutionne rien mais c’est un très bon film d’action et c’est ça qu’on lui demande surtout. Et il n’y a pas vraiment besoin de connaître le films « John Wick » pour l’apprécier.
Ana de Armas donne vraiment vie à ce personnage et on a envie de la suivre et il ne serait pas étonnant qu’on la retrouve dans de nouvelles aventures à l’avenir.
La période des films de l’été est lancée !